Un samedi samedinesque { Esther

<< Un samedi samedinesque >>
Topic with Esther G.

Je m'étais réveillé sans encombre en cette jolie matinée de samedi. Et, je vous le dis tout de suite, c'est déjà très rare que je ne me réveille aussi bien.
Je touchais mes cheveux, ils étaient devenus vraiment très raide, raide comme des baguettes. J'avais pensé à aller chez le coiffeur, mais mon compte bancaire était à sec, enfin, il reste encore une petite fortune mais, j'économise pour la nouvelle collection Chanel. Bref, revenons en sur ce qui se passe, je suis chez moi en train de me faire des tartines, oui, il est 10 heures 30 minutes alors, ne dites pas que je suis en retard sur mon petit-déjeuner. Je finis les quelques tartines que je venais de tartiner de Nutella en quelques minutes.
J'allais débarrasser mon assiette. La cuisine à l'"américaine" n'était qu'à un pas de la table où je m'étais "posé" pour manger mes tartines de Nutella. Oui, mon appartement est petit, mais pas si petit que ça, il y a deux chambres, dont une que j'ai "transformé" en bureau, enfin, mon appartement possède tout le nécessaire et puis je préfère ne pas habiter seule dans une immense maison, où il y aura trois chambres vide, j'ai alors préféré louer mon appartement.
Je me dirigeais vers la salle de bain qui était en face de ma chambre, j'allais me brossé les dents. Après le brossage de dent, je pris une élastique qui traînait sur l'évier de ma salle de bain et attacha mes cheveux raide avec j'avais maintenant une queue de cheval. Quelques minutes plus tard, je ne savais pas quoi faire, j'étais habillée d'une chemise blanche et d'un pantalon noir. Il était à peine 11heures. Soudain, j'avais eu une magnifique idée. J'ai décidé d'aller au parc, respirer un peu, pourquoi le parc ? Étant donné que le parc n'était qu'à cinq mètres de chez moi. Et hop ! C'est parti, j'attrapai mon sac et referma la porte de mon appartement avec soin. Je descendis les escaliers à vitesse grand V, non je n'avais pas de talon, j'avais une paire de converse.
J'arrivais à 11heures 17 au parc, je me dirigeais vers un banc pour ensuite, me poser dessus, quand je reconnus un visage, un visage qui m'était très familier.
_ Eh ! Esther !
lui criais-je joyeusement, heureuse de la voir en cette belle matinée.

*Oui, j'ai inventé "Samedinesque".

J'ouvris grand les yeux, réveillé par une vive douleur dans les jambes. Les yeux écarquillés, je cherchais mon réveil qui se trouvait en fait juste devant mon nez. 7h30, pourquoi diable fallait-il que je me réveille si tôt ! Une fois que j'étais debout, il était impossible pour moi de me recoucher. Je m'étirais douloureusement dans mon lit. La séance footing de la veille avait endolori presque toute les parties de mon frêle corps. Je me promettais de ne plus jamais faire "un truc génial" avec mon frère. Je me levais de mon lit et bailla bruyamment, avant de trainer les pieds jusqu'à la salle de bain. J'étouffais un petit cri. J'avais toujours une tête abominable quand je me levais le matin, mais aujourd'hui, de grosses cernes avaient décidées de faire leur apparition, je me saisis de ma brosse à dent et frotta comme une folle jusqu'à ce que le résultat soit satisfaisant. Sitôt après, je me ruai sur la douche. J'attendais que mes muscles se détendent pour sortir, mais dès que j'y pensais ils se contractaient de plus belle. Je mis plus de 20 minutes avant de sortir d'attraper une serviette chaude et de prendre au passage ma brosse à cheveux tout en dévalant les escaliers pour terminer dans la cuisine, tout ça en tentant de démêler la tignasse qui faisait office de cheveux. Je jetais ma brosse sur le canapé, me saisis d'un bol et d'un cuillère, et fouilla dans presque tout les placards avant de tomber sur un paquet de céréale mangeable.

Une fois mon repas terminé, je mis sans vraiment faire attention mon bol et ma cuillère dans l'évier, apparemment si distraitement que je fis tomber au passage un verre, qui, à mon plus grand bonheur ne se brisa pas mais fit un vacarme pas possible, qui aurait pu réveiller n'importe qui. Je m'empressais de le ramasser et fonçais dans ma chambre, en prenant soin de ne pas claquer la porte comme à mon habitude. Je regardais furtivement par la fenêtre, il faisait beau, tant mieux, j'avais toujours détesté la pluie. Je décidais de m'habiller légèrement, pour une fois. Même quand il faisait beau j'ai l'habitude de prendre un gilet de peur d'avoir froid... Une fois habillé je m'asseyais sur le lit, affalais serait un mot plus juste à vrai dire. Comme chaque semaine, je ne savais jamais quoi faire de mes week-end. J'eus soudain une idée, loin d'être lumineuse certes, mais donner du pain au pigeon serait plus interressant que de rester cloitré dans cette maison. Je dévala les escaliers, me saisis de mes vieilles tennis, et attrapa au vole le pain avec qui n'importe quel être humain se serait cassé les dents. Au moment où j'allais ouvrir la porte d'entrée, je vis mon frère en haut des escaliers se tenant la tête d'une main, peu habillé. "Tu vas où ?" me lança-t-il de sa voix rauque. Je déglutis difficilement, le voir si peu vêtu fit accéléré mon pouls, bien que se soit mon frère, j'étais une fille pudique et j'aurais réagis avec n'importe qui de la même façons, voir plus...

- Nourrir les pigeons !

Je lui souriais, et dès qu'il eut tourné le dos, me jetais sur la porte. J'arrivais au parc à 10h02, je m'étais, en passant devant les boutiques, amusé à faire du lèche vitrine pour passer le temps. Je m'asseyais sur le premier banc de libre, et sortie le pain de ma poche, dès lors, tout les oiseaux se rapprochèrent de mon banc, je riais doucement et commençais à émietter le pain par terre. Je ne fis que ça pendant une bonne heure, n'ayant plus de quoi nourrir les pigeons, ils allèrent vite trouver quelqu'un d'autre étant susceptible de leur donner à manger. Je mis ma tête dans mes mains, et observais. J'étais plongé dans mes pensées quand une magnifique jeune fille me héla.

- Eh ! Esther !

Je reconnus aussitôt la voix de ma meilleure amie, je la cherchais du regard, et une fois trouvé, me levais pour la rejoindre.

- Brooklyn.. Qu'est ce que tu fais là ?!

Non pas que je n'étais pas heureuse de la voir, simplement car il me semblait qu'elle préférais être en compagnie de quelqu'un plutôt que de venir au parc, elle attendait sûrement une personne.

J'interpellais ma meilleure amie quand mon regard croisa le sien. Qui quelques temps après me demanda qu'est ce que je faisais ici.

Eh bien, j'étais venue ici car le parc n'est qu'à deux mètres de chez moi. Et toi ? Que fais tu ici ?

lui avais-je répondu de ma douce voix mélodieuse. Enfin, j'avoue que ma seconde question fut un peu bête si je puis dire. Elle était là, assise sur un banc qui était peint en vert car la semaine dernière normalement ce banc était de couleur blanche. Enfin bref, Elle était en train de nourrir les pigeons du parc. Ma chère meilleure amie me pointa de son annulaire son bout de pain qu'elle émiettait avant que je ne l'interpelle. Elle semblait dire "Mais ça se voit Brooklyn !". Je lui fit un signe de tête pour lui montrer que j'avais compris qu'elle donnait à mangé aux petits piafs qui trainaient dans ce grand parc de Paris.
Je me levais de mon banc et me dirigeais vers le banc où était assise ma petite Esther. Le soleil éclaira ses doux cheveux bruns. Mais au soleil, ceux-ci devenaient quasiment roux. Je regardais son resplendissant visage. Mais horreur ! Celui-ci était couvert d'horrible cernes. Je ricanais un peu puis finis par dire à ma meilleure cop' depuis maintenant euh, très longtemps.

Ah ! Je sais pourquoi tu as ces cernes ! C'est soit parce que t'a joué le rôle de la femme de Franck Einstein dans une pièce de théatre soit c'est à cause de la super fête d'hier ! Alors c'est quoi la réponse sur tes cernes ?

Ah ! la fête de la soirée dernière ! Il y avait une fête organisée par je ne sais qui ! Enfin, c'était clair ! Il y avait une sacrée ambiance ! En plus ça m'étonne car j'y étais et je me suis levée en pleine forme ... Bref, j'attendis patiemment la réponse de ma chère petite Esther sur ses cernes. Enfin, tout ce que je savais c'est qu'elles étaient vraiment horrible. Trop horrible ...

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